Lectures publiques et droits d’auteurs

 

Ces dernières semaines, plusieurs mairies ont reçu des courriers de la Société civile de l’édition de langue française (SCELF)  demandant des droits pour les lectures dans le cadre de leurs animations.

Le payement de ces droits existe déjà. Les théâtres, radio… y sont soumises. Les bibliothèques s’y soumettent également lorsqu’elles programment un spectacle. Il y avait jusqu’à maintenant une exception pour les bibliothèques qui organisent des manifestations gratuites.

Entre inquiétude et respect du droit d’auteur, le débat est engagé et se déploie particulièrement sur les réseaux sociaux.

Voici plusieurs articles pour faire le point.

Tout d’abord le site de la SCELF et le site des lectures publiques avec les barèmes (barèmes qui ne s’appliquent pas aux bibliothèques).

La gazette expose la situation et son évolution.

De son coté, l’ABF pris rendez-vous avec le SCELF pour défendre « les bibliothèques comme lieu de promotion et d’accès à la lecture. » Après la rencontre, l’ABF prend position pour une exception totale en faveur des bibliothèques.

Plusieurs réactions :
une alerte sur  le blog des nouvelles, bonne nouvelle qui relaie par ailleurs la lettre de Thibaut Canuti, conservateur de bibliothèque,  adressée à Thierry Magnier, représentant du SCELF.
Un article très argumenté sur le blog S.I.Lex : Pourquoi il faut résister à la taxation des lectures publiques et des Heures du Conte en bibliothèque.

 

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